Les problématiques d’accès à l’eau potable et à l’assainissement demeurent des défis majeurs à relever à l’échelle internationale. En Afrique de l’Ouest et du Centre, de nombreuses personnes n’ont pas accès à des services d’eau potable et d’assainissement adéquats. Le manque d’accès à ces services essentiels a des conséquences, souvent dramatiques, pour les populations notamment les personnes en situation de vulnérabilité (femmes, enfants, personnes à mobilité réduite, réfugiées de guerre ou climatiques, etc.).

Aujourd’hui, plus que jamais, agir est un devoir pour venir à bout des problématiques d’accès à l’eau potable. C’est dans ce contexte que s’inscrit la publication de la note de plaidoyer multi pays intitulée "Rendre effectifs les droits humains à l’eau et à l’assainissement et l’atteinte de l’ODD 6 en Afrique de l’Ouest et du Centre" produite par neuf collectifs de l’Alliance d’Afrique Francophone pour l’Eau et l’Assainissement (AAFEA)".

Cette note, fruit d’une collaboration multi pays et d’une expertise ancrée dans les réalités locales de chacun des pays co-auteur de cette publication, se veut un appel à l’action audacieux et nécessaire dans un contexte où l’accès à l’eau et à l’assainissement est reconnu comme un droit universel fondamental par les Nations Unies. Dans cette note, les collectifs de la société civile d’Afrique de l’Ouest et du Centre soulignent l’urgence de garantir l’accès universel à des ressources en eau sûres et à des installations sanitaires adéquates, conformément aux cibles énoncées dans l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6.

Cette note de plaidoyer appelle les gouvernements de la région à placer la réalisation des droits humains à l’eau et à l’assainissement au cœur de leurs politiques publiques et de leurs agendas de développement. Pour cela, l’AAFEA articule ses messages autour de 3 axes :

1. Formaliser, sur le plan juridique et politique, les droits humains à l’eau et à l’assainissement
2. Allouer des financements adaptés, suffisants, répondant aux besoins réels et transparents
3. Assurer une bonne gouvernance du secteur, intégrant la participation citoyenne et la redevabilité.

L’effectivité des droits humains à l’eau et à l’assainissement est gage d’un avenir où chaque individu, quels que soient ses moyens, doit pouvoir vivre avec dignité et se construire des conditions de vie décentes !

Les collectifs co-auteurs de cette publication :

  • CANEA - Cadre de Concertation des acteurs Non Étatiques pour l’Eau et l’Assainissement (Bénin)
  • SPONG - Secrétariat Permanent des ONG (Burkina Faso)
  • AME - Alliance pour la Maîtrise de l’Eau (Cameroun)
  • CN-CIEPA - Coalition Nationale de la Campagne Internationale pour l’Eau potable et l’Assainissement (Mali)
  • CCOAD - Chambre de concertation des Collectifs d’ONG et d’Associations de Développement (Niger)
  • CNAPE - Coalition Nationale Action et Plaidoyer pour l’Eau (République de Guinée)
  • POSCEAS - Plateforme des Organisations de la Société Civile de l’Eau et de l’Assainissement au Sénégal (Sénégal)
  • REAT - Réseau des Organisations de la Société Civile d’Eau et d’Assainissement au Tchad (Tchad)
  • CCEABT

Télécharger la note de plaidoyer ci-dessous.