En cohérence avec la Vision Africaine de l’Eau et les priorités de l’AMCOW, les priorités suivantes ont été identifiées et hiérarchisées :

1. Développer et mettre en œuvre des plans d’assainissement et d’eau pour remettre les zones négligées sur la bonne voie, notamment dans les pays sortant d’un conflit, les zones d’habitation informelles et les bidonvilles, les communautés rurales et les petites villes d’ici à 2015 ;

2. Développer une stratégie sur la jeunesse et l’eau d’ici à 2012 et appliquer la stratégie de l’AMCOW sur l’égalité des genres dans tous les pays d’ici à 2015 ;

3. Engager des dialogues régionaux sur la Convention des Nations-Unies de 1997 sur les cours d’eau internationaux, et la Résolution AGNU 63/124 sur la loi des aquifères internationaux, et dresser une liste des points d’accord et des objections en vue d’atteindre un consensus plus large d’ici à 2015 ;

4. Créer cinq centres/réseaux d’excellence sous-régionaux et 10 centres/réseaux d’excellence nationaux d’ici à 2015 ;

5. Développer et mettre en œuvre dans tous les pays des mécanismes financiers innovants comprenant des taxes, des tarifs et des transferts pour répondre aux conditions financières des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) ;

6. Créer des divisions de l’eau entièrement fonctionnelles dans les Commissions Economiques Régionales (CER), les secrétariats et les organisations sous-régionales de l’AMCOW appuyés par des pools de ressources d’ici 2015 ;

7. Développer des mécanismes harmonisés de gestion de la connaissance et d’information en matière d’eau aux niveaux national et régional et au niveau des bassins afin de soutenir une méthodologie harmonisée de suivi et d’évaluation pour le secteur de l’eau en Afrique et établir un rapport panafricain sur l’eau d’ici à 2015 ;

8. Tous les pays africains procéderont à des réformes juridiques et institutionnelles pour assurer un approvisionnement en eau et un assainissement, et une gestion des ressources hydriques responsables, participatives, efficaces et durables au niveau national (2015) et au niveau des bassins (2025) ;

9. Intégrer la sécurité de l’eau et la résilience au changement climatique aux plans de développement nationaux des pays et la représentation du secteur africain de l’eau dans les négociations sur le changement climatique commençant par COP 18 afin d’assurer l’accès à un financement supplémentaire d’ici à 2015.