Les terres et les eaux dans le Bassin du Niger sont en état de dégradation avancée. 9 pays dont le Bénin se partagent le troisième plus long fleuve d’Afrique qui offre assez d’opportunités de développement pour ces nations. Il urge alors d’agir dans le cadre de la mise en œuvre des solutions envisagées pour traiter ce problème de dégradation. C’est dans ce cadre que des journalistes et communicateurs prennent part les 14 et 15 Octobre 2009 à Ouidah, à un atelier de renforcement de capacités devant leur permettre d’élaborer des messages de sensibilisation à l’endroit des populations.

C’est le projet Inversion des Tendances à la Dégradation des Terres et des eaux dans le bassin du fleuve Niger en abrégé ITDTE/BN qui s’occupe de la réduction et la prévention de la dégradation des écosystèmes transfrontaliers relatifs aux ressources en eau et à la dégradation des terres au niveau du bassin du Niger. Sur le terrain la situation n’est pas reluisante.

Selon Pierre ADISSO, Coordonnateur du Projet ITDTE, les eaux et les terres du bassin du Niger sont dégradées du fait des aléas climatiques mais aussi et surtout de l’action humaine. Les solutions envisagées concernent aussi bien la construction d’infrastructures pour contrôler et canaliser l’eau mais aussi la sensibilisation des populations riveraines quant à leurs comportements qui favorisent cette dégradation. Les journalistes sont donc appelés à apporter leur contribution dans cette sensibilisation. Ils vont, de ce fait, suivre des communications et beaucoup échanger sur le Bassin du Niger et la Gestion Intégrée des Ressources en Eau. Par la suite, il sera question pour eux d’élaborer des messages et un plan de communication afin d’atteindre les résultats escomptés.

Il faut dire enfin qu’ils sont une vingtaine de journalistes et communicateurs tant de la presse écrite que de l’audiovisuel à participer à cet atelier qui prend fin le jeudi 15 Octobre 2009. On y retrouve les membres du RJBEA et les lauréats de la première édition du concours sur l’eau au Bénin.

(c) Jean Paul IBIKOUNLE, Participant à l’atelier